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  • : L'actualité des Ateliers de la Seine. Des ateliers d'écriture dans la région de Melun.
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Saison 2014-2015

 

De l'écriture en voyage

au voyage en écriture

 

Cliquez sur la carte pour télécharger le programme de la nouvelle saison.

planisphere couleurs

 


 

 

Vous aimez jouer avec l’écriture et les mots,


vous aimeriez écrire pour vous mais…

 

Notre proposition : un « club » d’écriture


Écrire, mais pour le plaisir, sans aucun enjeu à la fin...


Pas de note, pas d’obligation d’efficacité, pas de souci de l’orthographe exacte...


Plus aucun rapport avec les exercices d’écriture obligatoires que l’on a connus à l’école !


Écrire, mais avec des consignes, comme un jeu qui se joue avec des règles. Car on s’aperçoit très vite que la « contrainte » en écriture libère l’inspiration et l’imagination.


Écrire en groupe, pour le partage…

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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 13:26

Lors de votre dernier repas de fête exceptionnel (voir ici), un invité surprise s'est incrusté (le pauvre, il ne savait pas !).

Qui est-ce ?

Maintenant qu'il est là, qu'allez-vous lui offrir ?

 

Prénom : Prosper

 

Nom : NOEL

 

Date de naissance : 25 décembre 1898

 

Lieu de naissance : Islande

 

Adresse : inconnue ; hébergé chez Nintendo, Japon.

 

Profession : charlatan, beau parleur.

 

Signe particulier : don d’ubiquité poussé à l’extrême.

 

 

Cadeau : un agenda

 

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20 novembre 2012 2 20 /11 /novembre /2012 18:13

Consigne

 

Vous en avez plus qu’assez de recevoir toute la famille aux réveillons sous prétexte que vous êtes un(e) excellent(e) cuisinier(nière).  

Concoctez le pire repas possible pour être sûr(e) que plus personne ne voudra venir festoyer chez vous l’année prochaine.

 

 

Entrée

Pizza surgelée

en oubliant d’enlever le plastique,

avec des bougies parce que c’est l’anniversaire du petit Jésus.

 

Soupe à l’eau tomates-chocolat

(marque au choix : Krorr ou Royto)

 

Plat

Briques à la sauce cailloux pimentée

(Espelette, Cayenne, rouge, oiseau…),

cuites à la Végétaline

 

Plat d’herbes du jardin

(dernière tonte de la saison)

 

Fromage

Pas de fromage, ça fait grossir.

 

Dessert

Crêpes vertes

(au choix : colorant alimentaire ou vieux moisi)

 

Boisson

Eau du robinet

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10 novembre 2012 6 10 /11 /novembre /2012 15:54

... Mais c'est pas obligé !

 

 

En réponse à la petite annonce ci-dessous, écrivons une lettre de motivation dans un style tout à fait inapproprié.

 

petite-annonce.jpg

 

Salut,

 

J’ai vu votre annonce pour un boulot de cuistot-pâteux. Comme je dois bosser et que j’ai Pôle emploi et mes vieux sur le dos, je postule.

 

J’aime bien manger, je vais souvent au resto avec mes potes – en équipe, quoi – on aime bien Mc Do ou KFC. Je sais bien faire la différence de niveau gastronomique par rapport à Quick qu’est beaucoup moins bon, je trouve.

 

Je me prépare aussi des sandwichs quand ma reum est pas là et je sais faire cuire des pizzas, surtout au micro-ondes que je maîtrise bien. Et quand je le fais, je le fais sérieusement passque c’est important de bien manger.

 

Je sais aussi que les vieux aiment bien grailler passqu’y zont pas grand-chose d’autre dans la vie. Mais à mon avis, c’est pas la peine d’en faire trop passqu’y zont plus de dents et avalent de la bouillie, ou alors ils sont gâteux et se rendent pas compte. Donc, je pense que je ferai l’affaire.

 

Pour les horaires, je peux pas travailler le week-end mais je connais une bonne pizzéria qui livre 7 jours/7, on pourra s’arranger comme ça. Le reste du temps, je verrai avec ma mère.

 

Pour le salaire, ça devrait aller aussi, même si c’est celui de la fonction publique. J’pourrai avoir droit à la sécu et ça me fera de l’argent de poche en plus de mon bizness dans le quartier.

 

Vous pouvez m’appeler, j’ai noté mon 06, mais pas trop tôt le matin.

 

Veuillez agréer, etc.

 

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 15:26

Bon, d'accord, ce n'est pas encore la saison... C'est pour se préparer.


 

Ah, Noël ! Ses guirlandes, ses repas interminables, son sapin et ses cadeaux…

 

La consigne : tirez un mot au hasard. Vous avez une minute pour rédiger quelques lignes incluant ce mot.

 

Dinde

« Chauds les marrons ! » J’en avais marre qu’elle dise ça tout le temps pour Noël, ma mère. La dinde aux marrons ! Tu parles d’une farce ! J’en avais mal au ventre avant même d’y avoir touché !

 

Paix

Il fallait qu’ils cessent de se disputer. J’entendais les hurlements de mes voisins comme s’ils habitaient chez moi. Alors j’ai gueulé : « Vous allez me foutre la paix ? »

 

Guirlandes

Ridicule ! C’est le mot qui m’est venu à l’esprit pendant que Madame Patin s’extasiait devant sa maison couverte de guirlandes. J’en avais mal aux yeux. Mais elle était très fière d’exhiber le fruit de son travail d’électricien.

 

Bougie

La bougie était à moitié consumée lorsqu’il m’a fait sa demande en mariage. J’en étais abasourdie. Je l’aimais, c’est sûr, et la soirée romantique était parfaite. Moi, me marier ? Ma petite voix intérieure me chuchotait « Reste libre ! ».

 

Huîtres

À l’hôpital le soir du Nouvel An : j’en aurais presque ri si je n’avais pas si mal. J’entends encore René m’expliquer sa technique pour ouvrir les huîtres : « il faut le faire une semaine à l’avance pour être sûr qu’elles sont bien tendres ». Il m’avait confié ça après ma douzaine !

 

Chalet

Noël à la montagne ! J’étais toute guillerette : j’en avais toujours rêvé. Et puis, dans un mignon petit chalet suisse, ça m’allait parfaitement. Dehors, la neige avait recouvert la montagne et un feu crépitait dans la cheminée. Une vraie carte postale !

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24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 15:08

Les ateliers d'écriture ont repris.

Lors de la dernière séance du module "Écrire une nouvelle", nous avons abordé la création de personnages. Voici le premier jeu proposé.

 

La consigne : choisissez un couple parmi ceux proposés qui ont été relevés dans les publications de bans de mariage. Imaginez leur première rencontre. Donnez des détails physiques, écrivez quelques échanges (dialogues)

 

Le couple choisi : Christophe, préparateur de commandes, et Napasson, coiffeuse.

 

coiffure-x.jpg

 

Christophe n’avait jamais été un cador à l’école. Toujours avec les cancres, il avait vite sauté sur l’occase de partir en apprentissage pour quitter le collège.

 

À 18 ans, il prit le premier boulot venu : il voulait être indépendant et vivre avec Marilyn, blonde décolorée qui travaillait au salon de coiffure « Moderne coupe ». Il était devenu préparateur de commandes et avait dégoté un studio au dernier étage d’un immeuble situé rue des Lilas.

 

Ça faisait trois ans qu’il était à la colle avec Marilyn et leur couple allait cahin-caha. Il faut dire qu’elle n’était pas fute-fute Marilyn et ne ratait pas une occasion de sortir une connerie. Mais bon. Il s’y faisait et puis elle était suffisamment bonasse pour attirer quelques regards appréciateurs.

 

Un jour, Christophe était passé la chercher au salon. Et là, boum ! C’est Napasson qui l’avait reçu. D’origine asiatique, les cheveux noirs de jais et les yeux intensément bruns, Napasson lui avait posé des questions d’une voix douce et suave. Christophe avait du mal à articuler le moindre mot. Son cœur cognait dans la poitrine et aucune pensée cohérente n’arrivait à se former sous son crâne. Napasson emplissait tout l’espace qu’il avait entre ses deux oreilles.

 

Puis, Marilyn était arrivée et, de sa voix pointue, l’avait tiré de sa rêverie : « Qu’est-ce que tu fous ? On y va ou on reste plantés là comme deux quiches ? ».

 

Il avait alors dû détacher son regard de celui de Napasson, à contrecœur, pour suivre celle qui lui apparaissait désormais comme une poissonnière.

 

Christophe perdit l’appétit, le sommeil, le goût de vivre ; Napasson emplissait toutes ses pensées. Au bout de deux semaines, il retourna au salon « Moderne coupe », durant le jour de repos de Marilyn. C’est Napasson qui vint lui ouvrir. Il lui demanda un rendez-vous privé après son travail.

 

Ils se retrouvèrent à la terrasse du café situé en face du salon. Napasson dévisageait Christophe sans mot dire.

Christophe lui prit la main et murmura : « Je suis fou de toi. Tu m’as ensorcelé et je ne peux plus concevoir ma vie sans toi à mes côtés ».

Napasson lissa ses beaux cheveux bruns et sourit, mystérieusement. C’était la première fois qu’un homme lui faisait une telle déclaration aussi rapidement. En passant tendrement son doigt sur le visage de Christophe, Napasson dit : « Je crois avoir trouvé mon âme sœur ».

 

Le cœur de Christophe fit un bond dans sa poitrine et il embrassa Napasson sur les lèvres, faisant fi des regards désapprobateurs des passants, outrés que deux hommes puissent se donner ainsi en spectacle.

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10 août 2012 5 10 /08 /août /2012 17:19

S’inspirer d’un haïku pour écrire un récit.

 

 

Nu

sur un cheval nu

sous la pluie tombant à verse

 

 

Il était parti plus vite qu’il ne l’aurait voulu puisqu’il n’avait même pas enfilé un vêtement. Quant à sceller son cheval… c’est un luxe qu’il n’avait pas du tout envisagé.

 

Il était en danger, en très grand danger, et il devait mettre la plus grande distance entre lui et les poursuivants qui ne tarderaient pas à se lancer à ses trousses.

 

Le temps n’arrangeait pas sa fuite car les chemins étaient instables. Toutefois, la simplicité de son équipement jouait en sa faveur, contrairement aux soldats qui le pourchassaient et qui devaient être lourdement armés. Sa monture, moins chargée, risquait moins de s’embourber dans les ornières.

 

Il devait galoper sans répit, tant que son cheval tiendrait le coup, et espérer trouver rapidement un refuge où se faire oublier.

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30 juillet 2012 1 30 /07 /juillet /2012 17:11

Le rédacteur en chef du canard où nous étions journalistes étant un grand malade, il nous a imposé d’écrire un fait divers sur une feuille où il avait collé un certain nombre de mots découpés. Il fallait bien sûr les utiliser dans l’ordre !

(Espèce de pervers ! Me plaindrai à mon syndicat.)

 

Mots imposés :

cabaret, brebis pleine, surprendre, contre le pétrole, printanières, départementale, cannabis, j’adorais, jazz, 4 t.

 

 

 

Samedi en fin de soirée, au nouveau cabaret-pub écossais de la ville, deux bandes rivales se sont affrontées pour la possession d’une brebis pleine destinée à la préparation d’une nouvelle version de la célèbre recette de panse de brebis farcie.

 

Son propriétaire qui n’avait rien à voir dans cette affaire s’était laissé surprendre dans une manifestation organisée l’après-midi par un groupuscule militant contre le pétrole.

 

La perte de cette brebis et de son futur agneau allant entraîner une chute de ses ressources printanières, l’homme entra dans une colère terrible et provoqua les deux bandes qui le rejoignirent sur la route départementale proche, oubliant pour un temps leur querelle face au même ennemi.


Mais l’homme n’avait pas joué ses dernières cartes. Producteur clandestin de cannabis, il sut les appâter et les embobiner en leur offrant une partie de fumette gratuite. Quand ils furent hors d’état de lui nuire, il les dénonça à la police.


« J’adorais l’ambiance de ce cabaret, avoua-t-il lors de l’interrogatoire, bien qu’on n’y jouât que du jazz à la cornemuse. Mais je n’ai pas supporté l’humour de ces gars, aussi pesant qu’un 4 t. J’espère que vous les tiendrez à l’ombre assez longtemps pour leur apprendre à vivre. »

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21 juillet 2012 6 21 /07 /juillet /2012 16:57

Un des sujets du jour était d’imaginer les rêves d’un animal, quel qu’il soit, en train de dormir.

 

Il est immobile depuis plus d’un quart d’heure, accroché au mur de la maison. Seule sa gorge palpite, signe qu’il est bien vivant. Je crois qu’il dort…

 

Son petit cerveau reptilien ne se repose pas, lui.

 

Il enregistre la température du soleil qui le chauffe et vérifie que son corps ne se refroidit pas.

 

Il enregistre les mouvements de l’air autour de lui et vérifie qu’aucun danger n’approche.

 

Il enregistre la position de son corps sur le mur et la prise de ses doigts et vérifie qu’il ne risque pas de tomber.

 

Il enregistre le passage des insectes volants près de lui et vérifie s’il a faim pour, au besoin, donner un coup de langue et l’attraper.

 

Finalement, ce lézard qui dort, c’est une vraie tour de contrôle. Il vaudrait peut-être mieux qu’il se réveille pour se reposer un peu !

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10 juillet 2012 2 10 /07 /juillet /2012 13:46

Sur le thème de la Semaine de la langue française, Sophie nous a demandé d’utiliser les dix mots proposés pour en faire notre autoportrait.

 

Voici les mots en jeu :

 

Âme – Autrement – Caractère – Chez – Confier – Histoire – Naturel – Penchant – Songe – Transports

 

Voici ce que la consigne a inspiré à Agnès :

 

portrait Agnes

 

 

Remarquable, non ?

 

Conclusion : en atelier d’écriture, on n’est pas obligé d’écrire de longs discours !

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10 juin 2012 7 10 /06 /juin /2012 13:07

Un jeu qui, selon comment on le présente, peut durer plus ou moins longtemps : donner la définition d’une expression connue.


 

Celle que j’avais tirée au sort était « sentir le fagot ».


Voici ce qu’elle m’a inspiré, en cinq minutes.


 

Sentir le fagot : Se dit d’une situation dont la fin s’annonce désespérément désespérée


Quand Jeanne d’Arc est sortie de la salle du tribunal, ça sentait fort le fagot !

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